1. L’Olympique de Marseille en quelques chiffres
Ah, mes amis, l’OM c’est avant tout une institution! Voici quelques données savoureuses pour s’en imprégner : le nom complet est Olympique de Marseille, bien connu sous les surnoms emblématiques « Les Olympiens », « Les Phocéens » et « Les Minots ». Pensez-y : de Football Club de Marseille à Olympique Étoile Bleue, chaque nom raconte une histoire et une transformation qui reflète la passion du football marseillais.
Fondé il y a 127 ans, 6 mois et 3 jours, ce club millénaire est devenu professionnel en 1932. Ses couleurs traditionnelles, blanc et bleu, vibrent sur le légendaire Stade Vélodrome d’une capacité de 67 394 places, qui fait battre le cœur des supporters. Pour ceux qui veulent en savoir plus, le siège se trouve au Centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus, 33 Traverse de la Martine, 13012 Marseille.
Et ce n’est pas tout : l’OM évolue actuellement en Ligue 1, est la propriété de l’entrepreneur Frank McCourt, présidé par Pablo Longoria et entraîné par Roberto De Zerbi. Côté joueurs, Steve Mandanda détient le record de sélections avec 613 apparitions, tandis que Gunnar Andersson reste le meilleur buteur avec 194 réalisations. Pour tous les curieux, un petit tour sur om.fr s’impose!
2. Origines et Fondation : Les débuts de légende
Tout commence en 1897, mes amis, dans une ambiance passionnée et un esprit avant-gardiste. Sous le nom de Football Club de Marseille, le club voit le jour, porté par des membres issus du Junior Club, déjà actif depuis 1894. Autant vous dire que l’esprit pionnier faisait vibrer chaque fibre des fondateurs!
Le premier président, M. Pouzergue, dirigera ce navire avec un maillot d’un noir audacieux orné d’une étoile mauve – et la devise, « Droit au but », qui résonne encore dans les cœurs des fans. Dans cette ambiance de rugby, le Football Club fait ses premiers pas sur le terrain, ouvrant ainsi un chapitre historique qui allait marquer le football français.
3. La Genèse et la Transformation en Olympique de Marseille
Le 12 décembre 1899, en plein cœur d’une réunion passionnée, René Dufaure de Montmirail propose un changement décisif : passer de Football Club de Marseille à Olympique de Marseille. Les votes ne mentent pas (7 oui et 1 non), et ce choix est validé lors de l’Assemblée générale du 8 janvier 1900.
La symbolique est forte : le nom « Olympique » n’est pas choisi par hasard, reflétant l’effervescence de l’olympisme et les Jeux modernes d’Athènes qui avaient captivé le monde en 1896. Le club écrit ainsi une nouvelle page, fièrement adopté, et le premier match amical sous le nouveau nom se solde par une victoire éclatante de 4-0 contre l’US phocéenne le 21 janvier 1900!
4. Les Premiers Débuts sur le Terrain
Dès ses débuts, l’OM ne plaisante pas. En novembre 1897, le tout premier match se déroule face à l’Union sportive phocéenne – un duel intense qui se solde par une défaite 3-1. Mais loin de se laisser abattre, le club rebondit avec énergie et détermination.
Le 10 décembre 1899, après une pause footballistique de 22 mois, le club reprend du service en battant le SC Marseille 2-0 et s’inscrit immédiatement dans le championnat du Littoral pour la saison 1899-1900. Cette renaissance marque le début d’une épopée qui, au fil des ans, façonnera l’âme de l’OM.
5. La Domination Régionale : Un Phare du Football (1900-1920)
Dans les premières années du XXe siècle, l’Olympique de Marseille devient rapidement le club phare de la cité phocéenne. Sous la houlette de figures comme René Dufaure de Montmirail, qui démissionne en 1902, et Arnold Bideleux, qui lui succède en devenant le premier président-joueur, l’OM s’impose sur le terrain!
Les compétitions régionales, notamment le championnat du Littoral, voient le club dominer avec brio, remportant six titres consécutifs de 1903 à 1908. Sans oublier ce match amical mythique contre le FC Barcelone, où l’OM explose de 9 buts à 1, prouvant ainsi sa supériorité et inspirant l’enthousiasme des foules à chaque derby.
Les derbys marseillais, notamment celui contre le Stade helvétique le 13 novembre 1910, attiraient près de 1000 spectateurs, un véritable record pour l’époque!
6. La Première Guerre mondiale et l’Émergence de la Coupe de France
Ah, la vie ne se résume pas qu’en exploits sur le terrain… La Première Guerre mondiale interfère brutalement avec l’activité sportive. Mais même dans les moments les plus sombres, l’esprit de compétition reste intact.
En 1917, alors que le monde se reconstruit, l’OM se lance dans une aventure nouvelle en participant à la toute première Coupe de France. Le club écrase l’Herculis de Monaco 7-0, une démonstration de force qui annonce la venue d’une ère nouvelle pour le football français.
Pourtant, après la guerre, malgré un final en demi-finale contre un Havre AC en 1919, l’OM ne cesse de chercher à s’affirmer au niveau national et à renforcer son héritage.
7. Les Premiers Succès Nationaux (1920-1939)
Les années 1920 marquent le début d’une résonance nationale pour l’Olympique de Marseille. En 1921, sous la présidence de Marino Dallaporta, le club engage une politique audacieuse d’achat de vedettes, recrutant des joueurs emblématiques tels qu’Édouard Crut et Jean Boyer.
Ces choix portent rapidement leurs fruits ! L’OM s’impose en remportant la Coupe de France à trois reprises en 1924, 1926 et 1927, devenant le premier club de province à décrocher ce trophée prestigieux. Imaginez un instant : être le premier club à recevoir la coupe remise par le Président de la République, c’est tout simplement légendaire!
Et comme si cela ne suffisait pas, en 1929, l’Olympique de Marseille décroche son premier championnat de France, consolidant ainsi sa place au sommet du football français et inscrivant son nom en lettres d’or dans l’histoire sportive.
8. L’Ère Professionnelle et les Montagnes Russes des Années 1930-1960
En 1932, l’OM prend enfin le virage professionnel. Le passage au professionnalisme marque le début d’une série d’exploits, mais aussi de défis. En 1937, le club remporte son premier championnat professionnel, un exploit qui, à l’époque, galvanise toute la ville.
Mais l’histoire du football, c’est aussi savoir faire face aux aléas. En 1959, l’OM est relégué en deuxième division pour la première fois. La décennie suivante sera marquée par des montées et descentes, des revirements inattendus et une lutte acharnée pour retrouver la gloire.
On n’oubliera pas également que dans les années 1970, l’OM réalise en 1972 le premier doublé Coupe-Championnat, un exploit sportif qui enflamme une cité déjà en feu par la passion du football!
9. L’Ère Tapie : Renaissance et Gloire Européenne
Le début des années 1980 fut une période noire, une période où l’OM frôlait la faillite, mais c’est souvent dans l’adversité que naît la grandeur. L’arrivée de Bernard Tapie transforme radicalement le destin de l’Olympique de Marseille. Sous sa houlette, le club entre dans une période de gloire inégalée qui restera gravée dans les mémoires!
Imaginez une domination sans précédent : quatre titres de champion consécutifs en 1989, 1990, 1991 et 1992, une Coupe de France en 1989 et, cerise sur le gâteau, la victoire historique en Ligue des champions 1992-1993. Ce succès en Ligue des champions est d’autant plus précieux qu’il demeure le seul titre européen remporté par un club français à ce jour!
Cette période faste a fait vibrer tout un peuple, transformant chaque match en une fête, chaque but en une explosion d’émotions.
10. L’Affaire VA-OM et la Reconstruction
Après l’euphorie des années Tapie, l’OM doit affronter des tempêtes bien moins glorieuses. L’affaire VA-OM, véritable ouragan économique, plonge le club dans la tourmente, le conduisant en deuxième division. C’est une période difficile, marquée par la douleur de la défaite mais aussi par la force de la résilience.
De surcroît, l’institution se retrouve confrontée à une autre épreuve judiciaire avec l’affaire des comptes de l’OM, tout cela empêchant le club d’arborer de nouveaux titres majeurs malgré ses belles prestations en finale de Coupe de l’UEFA en 1999 et 2004.
Ces années sombres ne sont cependant qu’une parenthèse dans l’épopée marseillaise, car la passion finit toujours par triompher!
11. Le Renouveau sous Didier Deschamps et l’Ère McCourt
Lorsque l’équipe semble vaciller, la renaissance frappe à la porte. Sous la direction de Didier Deschamps, l’Olympique de Marseille retrouve des couleurs d’antan. Trois ans de succès se succèdent avec un titre de champion de France en 2010 et trois victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012. Voilà qui redonne des ailes aux Phocéens!
Les choses prennent une tournure plus moderne lorsque, dès 2016, l’entrepreneur américain Frank McCourt prend possession du club. Ce nouveau souffle permet à l’OM de se mesurer au plus haut niveau européen avec trois demi-finales de coupe d’Europe et même une finale de Ligue Europa en 2018, marquant ainsi la cinquième finale européenne de l’histoire du club. Une véritable aventure, pleine de promesses et de rêves qui se réalisent!
12. L’Olympique de Marseille : Une Institution Européenne et un Engagement Social
Pour conclure cette rétrospective passionnante, il faut rappeler que l’OM ne se cantonne pas aux frontières nationales. Le club phocéen est membre ordinaire de l’Association Européenne des Clubs (ECA), née de la dissolution du G14 en 2008, et se positionne ainsi parmi les plus grands clubs d’Europe. Ce statut européen souligne l’importance et l’influence de l’OM sur la scène internationale, une vitrine de la fierté française!
Chaque match, chaque compétition est une page de cette légende vivante. De la fondation tumultueuse à la gloire européenne, l’Olympique de Marseille incarne l’esprit combatif, la passion intemporelle du sport et le courage de se relever après chaque chute. Voilà une histoire qui, comme on dit, se vit intensément, sans jamais détourner le regard de la quête de la victoire.
Amoureux du beau jeu, laissez-vous transporter par cette épopée sportive, où chaque chiffre, chaque date résonne comme un écho des exploits passés et des rêves futurs de l’OM. Car, dans la cité phocéenne, le football n’est pas qu’un jeu, c’est une véritable religion, un art de vivre, où tout, même les revers, prend la saveur de l’espoir.
