1. Une saison marquante du 11 septembre 1985 au 6 mai 1986
Ah, 1985–86, quelle période incroyable ! La compétition s’est déroulée du 11 septembre 1985 jusqu’au 6 mai 1986, une saison qui a su captiver les cœurs des fans de foot partout en Europe. On peut presque sentir l’excitation dans l’air à chaque coup de sifflet et chaque passe décisive.
2. Une finale jouée en deux temps forts
Qui pourrait oublier ces deux légendaires rencontres ? La finale se joua sur deux terrains mythiques : le Santiago Bernabéu à Madrid et l’Olympiastadion de West Berlin. Ces lieux chargés d’histoire vibrèrent sous l’intensité des matchs, où chaque action se transformait en véritable épopée footballistique.
3. La défense audacieuse du titre par Real Madrid
Pour la deuxième année consécutive, Real Madrid a prouvé son immense talent en défendant avec succès son titre de champion. En battant Köln (même si une mention ambiguë évoque Klaus Allofs et ses 9 buts, le récit retentit que Madrid a triomphé en l’emportant 5–3 sur l’ensemble des deux rencontres)!
Real Madrid devient ainsi le premier club à assurer la défense de ce trophée, un exploit encore reproduit plus tard par les Sévillans, surtout lors de 2006/2007 en UEFA Cup et ensuite en Europa League en 2014/2015.
4. Redistribution des places due au drame d’Heysel
La saison 1985–86 fut également marquée par une modification inattendue : le banissement des clubs anglais suite à la catastrophe d’Heysel. Les quatre places initialement attribuées aux équipes anglaises ont été redistribuées aux associations classées 9 à 12 – la Russie (anciennement Union Soviétique), la France, la Tchécoslovaquie et les Pays-Bas – bouleversant ainsi l’équilibre traditionnel des compétitions européennes.
5. Répartition des équipes selon le classement des associations
Au total, 64 équipes issues de 31 associations membres de l’UEFA se sont affrontées dans un format à élimination directe sur six tours. La distribution était minutieusement pensée :
- Associations 1–3 : 4 équipes chacune
- Associations 4–8 : 3 équipes chacune
- Associations 9–21 : 2 équipes chacune
- Associations 22–32 : 1 équipe chacune
La redistribution due au ban anglais vient encore augmenter le compte pour certaines fédérations.
6. Les coefficients européens : la clé de voûte du classement
Les places étaient allouées selon les coefficients des pays, calculés à partir des performances européennes de 1979–80 à 1983–84. Ces chiffres précis comme 43.618 ou 37.95, malgré leur complexité, avaient une importance capitale pour déterminer la force et le nombre de participants par fédération.
7. L’impact historique du ban anglais
Les clubs anglais, habituellement de redoutable compétitivité, furent privés de participer à cette édition en raison d’un ban qui dura jusqu’en 1990–91. Ainsi, Liverpool, Tottenham Hotspur, Southampton et Norwich City – déjà qualifiés – furent finalement écartés, changeant profondément la dynamique de la compétition.
8. Un calendrier rythmé et chargé d’émotion
La compétition se déroula principalement les mercredis, quoique certaines rencontres eurent lieu un mardi ou un jeudi. Les demi-finales furent disputées à des dates différentes, et la finale en deux manches se joua sur deux semaines consécutives, le deuxième match se déroulant un mardi. Tout était conçu pour maintenir le suspense et l’intensité jusqu’au bout.
9. Anecdotes fascinantes et faits insolites
Certains épisodes ont marqué cette saison comme la dislocation temporaire des deux géants bulgares, Levski Sofia et CSKA Sofia, après des incidents violents durant la finale de la Coupe de Bulgarie 1985. Ainsi, plutôt que de voir CSKA Sofia participer, c’est Lokomotiv Sofia et Pirin Blagoevgrad qui ont représenté la Bulgarie – une décision qui resta controversée jusqu’à sa révision en 1990.
Et n’oublions pas les premiers tours, où des équipes comme PSV Eindhoven, St Mirren, Werder Bremen et bien d’autres, se lancèrent dans des duels palpitants – chaque match donnant son lot de rebondissements et de moments inoubliables qui font la légende du football européen!
