1. Une édition historique et mouvementée
Ah, mes amis, le Championnat d’Europe U-21 2021 fut un véritable tourbillon ! Cette 23ème édition (ou 26ème si on ajoute l’ère U-23) marque une étape décisive dans la compétition régulière organisée par l’UEFA pour les jeunes talents de moins de 21 ans. C’était un événement qui devait initialement rassembler 12 équipes, mais, dans un élan de modernité, le comité exécutif de l’UEFA a décidé, le 6 février 2019, de porter le nombre à 16. Une véritable révolution qui a permis à davantage de nations de briller sur la scène européenne.
2. Deux nations, un rêve partagé : Hongrie et Slovénie
Les amateurs de football savent que l’ambiance est indissociable des lieux de rencontre. Co-organisé par la Hongrie et la Slovénie, ce tournoi a vu ses terrains se transformer en de véritables arènes de passion dès le 24 mars 2021 pour la phase de groupes, puis à nouveau du 31 mai au 6 juin 2021 pour les phases à élimination directe. La sélection des deux pays hôtes, décidée le 3 décembre 2018 à Dublin, s’est avérée être un choix judicieux qui a su imprégner toute l’affaire d’une atmosphère unique.
3. Un calendrier chamboulé par la pandémie
Initialement prévu du 9 au 26 juin 2021, le tournoi a dû être repoussé suite au report de l’UEFA Euro 2020 à cause de la pandémie de COVID-19. Ce bouleversement a amené l’UEFA à adopter un calendrier en deux temps : une phase de groupes en mars et une phase éliminatoire en juin. Et, pour couronner le tout, le système VAR n’a pas été utilisé, ajoutant encore plus de piment et d’imprévu à cette compétition déjà endiablée !
4. Un dispositif de qualification plein de surprises
Sur le chemin de la gloire, 55 nations se sont affrontées lors des qualifications. Les hôtes, bien évidemment la Hongrie et la Slovénie, se sont qualifiés automatiquement, tandis que 53 équipes ont lutté pour les 14 places restantes. Initialement, le parcours devait se faire en deux étapes – une phase de groupes avec neuf groupes et des play-offs – mais la pandémie a fait que ces derniers ont été annulés. Du coup, les neuf vainqueurs de groupe et cinq meilleurs deuxièmes, calculés sans tenir compte des résultats face au sixième, ont décroché leur ticket pour le tournoi.
5. Un tirage au sort plein de stratégie
Le 10 décembre 2020 à Nyon, le tirage au sort final a révélé une bataille en quatre groupes de quatre équipes chacun. Les équipes ont été réparties selon leurs coefficients, mélangeant ainsi l’expérience et la fougue des nouvelles forces. Dans un geste symbolique, la Hongrie a pris place en position A1 et la Slovénie en B1, rendant immédiatement hommage à leurs rôles de co-organisateurs.
6. Des stades aux ambiances multiples
Le tournoi s’est disputé dans huit stades disséminés dans huit villes différentes. En Hongrie, des villes telles que Székesfehérvár, Szombathely, Budapest et Győr se sont transformées en véritables temples du football avec des arènes telles que le MOL Aréna Sóstó et le Haladás Sportkomplexum. Du côté slovène, des cités comme Ljubljana, Celje, Maribor et Koper, avec le fameux Stožice Stadium pour la finale, ont offert un décor inoubliable aux matchs aux enjeux colossaux.
7. Des équipes et des performances à ne pas oublier
Parmi les qualifications, chaque équipe a apporté son lot de rêves et d’espoirs. Des nations comme l’Angleterre, la France, l’Italie ou encore l’Allemagne, avec leur riche palmarès, se sont retrouvées face à des adversaires désireux de marquer leur territoire. Les statistiques et les performances rappellent des moments forts : par exemple, le champion Portugal qui s’est imposé avec brio et certains joueurs, dont Lukas Nmecha qui a vu briller 4 buts, ont inscrit leur nom dans l’histoire de cette édition, prouvant que le football, c’est avant tout une fête de la passion et du talent.