1. Le théâtre mythique : Agia Sophia Stadium à Athènes
Imaginez un décor digne des plus grandes épopées du football : l’Agia Sophia Stadium d’Athènes, véritable bijou moderne inauguré en septembre 2022. Ce stade, aussi connu sous le nom d’OPAP Arena pour des raisons de sponsoring, peut accueillir jusqu’à 31 100 spectateurs. Dans cet écrin vibrant, les passions se sont enflammées lors de la finale de la 2023–24 UEFA Europa Conference League, le 29 mai 2024, un rendez-vous unique où le destin de deux clubs se jouait sous un ciel à 21 °C et une humidité de 51%.
2. Le choc des titans : Olympiacos contre Fiorentina
D’un affrontement à couper le souffle à travers 90 minutes de jeu intense et 30 minutes supplémentaires remplies de nervosité, c’est finalement Olympiacos qui a trouvé l’ultime étincelle. Dans un extra time haletant, Ayoub El Kaabi, joueur d’Olympiacos, a marqué d’un sublime coup de tête dans le coin gauche du but. Ce but décisif, validé après un long VAR-check, a permis aux Grecs de décrocher le 1–0, et de marquer ainsi leur première victoire européenne.
Fiorentina, quant à elle, écrivait une histoire amère en perdant deux finales européennes consécutives, une situation inédite depuis Benfica en 2013-2014. Une défaite qui accentue le drame pour les Italiens, toujours en quête de leur premier trophée majeur depuis leur victoire à la Coppa Italia en 2000-01.
3. Un exploit historique pour la Grèce
Ce soir-là, Olympiacos a non seulement remporté la finale, mais est devenu le premier club grec à soulever un trophée européen ! C’est l’aboutissement d’un rêve longtemps caressé par les supporters helvètes. Et comme si l’exploit n’était pas assez grandiose, cinq semaines auparavant, l’équipe des moins de 19 ans d’Olympiacos avait aussi remporté la 2023–24 UEFA Youth League – le premier trophée européen à un niveau junior pour la Grèce.
4. Les coulisses du parcours vers la finale
- Pour Fiorentina, c’était l’occasion de confirmer sa suprématie en disputant une seconde finale de cette compétition, marquant son parcours riche en rebondissements avec des matchs palpitants contre Genk, Čukarički, SC Freiburg et bien d’autres adversaires.
- Du côté d’Olympiacos, c’était leur première finale européenne, une aventure qui rappelle la finale de la Coupe d’Europe en 1971 opposant Panathinaikos à Ajax. Ce passage à la postérité se double aussi d’une qualification pour la phase de groupes de la prochaine UEFA Europa League.
La route était semée d’embûches et de défis tactiques redoutables, avec des matchs disputés d’un bout à l’autre du spectre européen, notamment lors des phases de groupes et des éliminations directes dans la compétition.
5. L’art du management et le choix des arbitres
Les deux entraîneurs avaient à cœur d’inscrire leur nom en lettres d’or dans l’histoire européenne. José Luis Mendilibar, à la tête d’Olympiacos, avait déjà goûté à la victoire en remportant la finale de l’Europa League avec Sevilla l’année précédente. Une expérience qui lui donnait une longueur d’avance pour mener ses hommes à l’apothéose de cette compétition.
Quant à l’arbitre Artur Soares Dias, venu du Portugal, il a su gérer un match aux enjeux déterminants avec une impartialité mesurée, garantissant ainsi une finale juste malgré les tensions et la fièvre du moment.
