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11 Choses à Savoir sur l’UEFA Euro 2004 : De l’Outsider Grec au Choc des Favoris

11 Choses à Savoir sur l’UEFA Euro 2004 : De l’Outsider Grec au Choc des Favoris

11 Choses à Savoir sur l'UEFA Euro 2004 : De l'Outsider Grec au Choc des Favoris 11 Choses à Savoir sur l'UEFA Euro 2004 : De l'Outsider Grec au Choc des Favoris
11 Choses à Savoir sur l'UEFA Euro 2004 : De l'Outsider Grec au Choc des Favoris

1. La genèse de l’édition 2004 : un nouveau décor pour le football européen

Imaginez la tension dans l’air, le frisson d’une compétition qui inaugure une nouvelle ère : l’UEFA Euro 2004 se jouait sur le sol enchanteur du Portugal du 12 juin au 4 juillet 2004. Un tournoi qui marquait la première fois que le pays hôte accueillait cet événement prestigieux. Avec 16 équipes prêtes à en découdre et 31 matchs disputés dans 10 stades disséminés dans 8 villes mythiques – Aveiro, Braga, Coimbra, Guimarães, Faro/Loulé, Leiria, Lisbonne et Porto – l’atmosphère était électrisante dès le coup d’envoi.

2. L’aspect choc : l’élimination des grands favoris dès la phase de groupes

Et là, mes amis, que le coup de théâtre est lancé ! Dans un retournement digne des plus grandes surprises du football, les grands favoris sont tombés dès le début. L’Allemagne, l’Espagne et l’Italie, habitués aux honneurs et aux victoires, se sont vus éliminés en phase de groupes. Une déroute qui a laissé le public médusé et a ouvert la voie à des bouleversements tactiques et émotionnels. Portugal, malgré une défaite initiale face à la Grèce, a su redresser la barre avec une résilience qui forçait l’admiration.

3. La Grèce, l’outsider devenu champion d’Europe

Parlons de ces héros inattendus, les guerriers grecs ! Qui aurait parié contre eux ? Leur campagne reste gravée dans les annales du football. Après une surprenante victoire sur le Portugal en ouverture du tournoi, la Grèce, une équipe qui ne comptait que deux apparitions majeures avant – en 1980 et en 1994 – a fait vibrer l’Europe. Avec une défense en béton et des attaques précises, ils ont non seulement éliminé le champion en titre, la France en quart de finale, mais ont également anéanti toutes les attentes en s’imposant, match après match, avec des 1-0 réguliers.

4. La remise en question des systèmes traditionnels

Le Mondial de 2004 n’était pas simplement une compétition, c’était une remise en cause de la hiérarchie traditionnelle. Dans un groupe où la Grèce surprenait déjà en renversant l’hôte, le groupe C offrait un scénario dramatique entre la Suède, le Danemark et l’Italie. Les trois équipes se sont livrées à un duel acharné où chaque but comptait. Les Italiens, champions d’habitude, furent éliminés sur la base de buts marqués, une décision qui provoqua des accusations de « trucage » de match de la part de leurs partisans, même si UEFA écartait formellement ces soupçons.

5. Les duels de la phase à élimination directe : quand la tension grimpe d’un cran

Le chemin vers la gloire s’est dessiné en coups de théâtre. L’un des moments forts fut le quart de finale opposant l’Angleterre à Portugal. Dès les deux premières minutes, Michael Owen donnait le ton pour les Anglais, mais le Portugal, énergique et déterminé, égalisa grâce à l’intervention magistrale d’Hélder Postiga à la 83ème minute. Le suspense fut insoutenable : même avec l’extension, chaque action était décisive. Lorsque le match fut prolongé et finit par une séance de tirs au but haletante, le gardien Ricardo devint le héros inoubliable en sauvant Darius Vassell puis en inscrivant le but victorieux.

6. Les défaites qui marquent : la chute de la capitale du football français

Autre rencontre mémorable, celle entre la Grèce et le vainqueur en titre, la France. La tension était palpable lorsque Zinedine Zidane, pourtant synonyme de magie, inscrivit les deux buts tardifs qui permirent à la France de renverser la vapeur contre l’Angleterre dans leur propre match. Mais contre les Grecs, outil d’une défense féruleuse et de contre-attaques fulgurantes, même ce génie ne put faire pencher la balance. Un but d’Angelos Charisteas à la 65ème minute scella le destin, faisant de la Grèce la première équipe à éliminer à la fois l’hôte et les champions en titre dans une même édition.

7. Les demi-finales, théâtre d’un football à couper le souffle

Les demi-finales offrirent leur lot d’émotions intenses. Dans le duel opposant le Portugal aux Pays-Bas, Cristiano Ronaldo, alors jeune étoile montante, fit trembler le filet avec un but issu d’un corner spectaculaire. Peu avant la fin, Maniche fit vibrer les spectateurs en augmentant le score de 2-0, bien que l’Autrichien Jorge Andrade, par un malheureux coup du sort, offrit un espoir aux Néerlandais avec un but contre son camp. Cette rencontre amena le Portugal en finale pour la première fois de son histoire, une revanche amère sur leur défaite initiale face à la Grèce.

8. Le match final : quand la destinée se referme sur les hôtes

Le coup d’envoi de la finale reprit les mêmes protagonistes – un écho du match d’ouverture. Pain et frustration se lisaient sur le visage des Portugais, tout comme l’excitation contenue des Grecs. Malgré une domination des Portugais en termes de possession, la défense grecque, conjuguée à une performance exemplaire de leur gardien, contint les assauts adverses. Et c’est sur un corner, juste avant la 60ème minute, qu’Angelos Charisteas sut trouver la faille pour inscrire l’unique but de cette rencontre historique. Ainsi, dans un revirement tout à fait inattendu, la Grèce, outsider à 150-1, fut couronnée championne d’Europe, marquant d’un coup de plume la fin de l’aventure européenne pour le Portugal.

9. Un tournoi riche en symboles et en émotions

Au-delà des buts et des résultats, Euro 2004 fut un véritable festival de culture et d’histoire. Lors de la cérémonie d’ouverture, un tableau grandiose montrait un navire voguant sur une mer qui se transforma en drapeaux des nations participantes – un clin d’œil émouvant aux exploits des grands explorateurs portugais. La cérémonie de clôture ne fut pas en reste avec la performance envoûtante de la chanteuse portugalo-canadienne Nelly Furtado, interprétant son tube officiel « Força », symbole de la passion et de l’unité rassemblées autour du football.

10. Les coulisses de la qualification – un parcours semé d’embûches pour les finalistes

Derrière la magie du tournoi se cachait une phase de qualification âprement disputée. La loterie de 50 équipes, réparties en 10 groupes de cinq, avait donné lieu à des confrontations acharnées. Chaque équipe affrontait ses adversaires en aller-retour, et seuls les vainqueurs de chaque groupe accédaient directement aux finales, tandis que les dix deuxièmes de chaque groupe devaient se battre en barrages pour offrir cinq places supplémentaires aux hôtes. Parmi les plus inattendus, la Lettonie fit sensation en décrochant sa toute première qualification après avoir vaincu la Turquie lors des barrages, signe que, dans le football, tout est possible.

11. Un héritage qui perdure : les équipes et les souvenirs d’un tournoi inoubliable

Parmi les 16 équipes finalistes, dix avaient déjà foulé le terrain lors de l’édition précédente en 2000. On se souvient par ailleurs que la Lettonie fit ses premiers pas dans un grand tournoi, tandis que la Grèce retrouvait le chemin de la scène européenne après 24 longues années. Des noms comme le champion portugais, qui joua sur le sol natal et chercha à redorer son blason, se mélangent aux légendes comme Milan Baroš, auteur de 5 buts durant la compétition, et Theodoros Zagorakis, véritable emblème de l’esprit grec. Cette édition demeurera dans les mémoires pour avoir bouleversé les pronostics et rappelé à tous que sur le terrain, rien n’est écrit d’avance.

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