Dark Mode Light Mode

Toute l'Info Foot en Direct

Soyez le premier informé des transferts, résultats et analyses avec notre newsletter quotidienne gratuite. Désabonnement facile en un clic.
Suivez-nous

12 choses à savoir sur la Ligue Europa 2015-2016 : un tournoi mémorable et ses implications

12 choses à savoir sur la Ligue Europa 2015-2016 : un tournoi mémorable et ses implications 12 choses à savoir sur la Ligue Europa 2015-2016 : un tournoi mémorable et ses implications
12 choses à savoir sur la Ligue Europa 2015-2016 : un tournoi mémorable et ses implications

1. Un tournoi historique et vibrant

Ah, la saison 2015–16 de l’UEFA Europa League, quelle épopée ! C’était la 45e édition de ce tournoi européen secondaire, et la septième depuis que l’on a troqué le nom d’UEFA Cup pour l’Europa League. On y retrouve toute la passion et le drame qui font vibrer le monde du football, avec des matchs haletants qui nous transportent dès les premières minutes de jeu.

2. Les dates clés et le calendrier

Le tournoi s’est déroulé sur une période bien ficelée : la phase de qualification s’est étalée du 30 juin au 27 août 2015, suivie par l’ensemble de la compétition proprement dite, allant du 17 septembre 2015 au 18 mai 2016. Chaque journée, chaque rencontre, était une nouvelle aventure, où le destin des clubs se jouait dans une cadence folle et imprévisible.

3. Le parcours extraordinaire des équipes et leur nombre

Le spectacle se composait d’un total de 158 équipes (48 équipes initiales et 8 équipes supplémentaires) plus 33 équipes éliminées de la Ligue des Champions. Le tout représentait 54 associations différentes, ce qui montre la richesse et la diversité du championnat européen. Une véritable mosaïque de talents venus s’affronter sur la scène internationale!

4. La finale d’anthologie et le triomphe de Sevilla

La grande finale, jouée au légendaire St. Jakob-Park à Bâle en Suisse, a opposé Liverpool et Séville. Quel choc ! Bien que Liverpool ait livré une bataille intense, c’est Séville qui a dominé le rendez-vous. En remportant leur cinquième titre européen, et leur troisième victoire consécutive dans cette compétition, Séville a écrit une page mémorable de l’histoire du football, et ce, en établissant un record absolument impressionnant.

5. Les réformes et changements de format imposés par l’UEFA

La saison 2015–16 a été le théâtre de réformes majeures, issues des décisions de l’UEFA Executive Committee lors de réunions en mai et septembre 2013. Ces changements ont métamorphosé l’Europa League pour les trois prochaines saisons jusqu’à 2017–18 :

  • Le détenteur du titre de l’Europa League se qualifie pour la Ligue des Champions, sans que leur place dans l’Europa League ne soit réservée automatiquement. Si, par un retournement de situation, ils échouent en Ligue des Champions, ils peuvent toujours défendre leur titre dans l’Europa League.
  • Toutes les associations ne peuvent désormais inscrire que trois équipes dans la compétition, à l’exclusion des équipes transférées de la Ligue des Champions. Auparavant, les associations classées 7e à 9e pouvaient aligner jusqu’à quatre équipes.
  • Le nombre d’équipes accédant directement à la phase de groupes passe de six (provenant des six premières associations) à 16 équipes pour les 12 associations supérieures.
  • Si le vainqueur de la coupe nationale se qualifie également pour la Ligue des Champions, le poste est attribué à la meilleure équipe de championnat encore non qualifiée pour une compétition européenne.

De tels ajustements ont contribué à rendre la compétition encore plus compétitive et imprévisible, d’où toute l’excitation qui se respire durant chaque match.

6. L’allocation des équipes selon les coefficients et pays participants

Avec 191 équipes issues des 54 associations membres de l’UEFA, la répartition était méticuleusement basée sur le coefficient pays UEFA de 2014, qui tenait compte des performances depuis 2009–10 jusqu’à 2013–14. Ainsi :

  • Les associations classées de la 1eme à la 51e (à l’exception du Liechtenstein) envoient trois équipes.
  • Les associations classées 52e et 53e voient la participation de deux équipes.
  • Le Liechtenstein et Gibraltar ne fournissent qu’une seule équipe chacun – Gibraltar, par une décision particulière de l’UEFA Executive Committee.
  • Les trois premières associations du classement Fair Play 2014–15 bénéficient d’une place supplémentaire. La saison 2015–16 fut en fait la dernière où le Fair Play attribuait des places pour l’Europa League!

Le génie de l’UEFA, c’est de trouver le parfait équilibre entre équité et compétitivité, en faisant en sorte que chaque équipe, quelle que soit son origine, ait une chance de briller.

7. La distribution des tours de qualification et les chiffres impressionnants

La complexité de cette compétition se révèle notamment dans la répartition des équipes selon différents tours :

  • Première phase de qualification : 102 équipes sont engagées, incluant 29 vainqueurs de coupes nationales (pour les associations classées de 26 à 54), 35 vice-champions de ligue (associations classées de 18 à 53, à l’exception du Liechtenstein) et 35 troisièmes de ligue (pour les associations classées de 16 à 51, encore une fois en excluant le Liechtenstein), plus quelques équipes obtenant leur place via le Fair Play.
  • Deuxième tour : 66 équipes se rencontrent, comprenant notamment 7 coureurs de coupes nationales provenant des associations classées de 19 à 25, 2e de ligue des associations 16 à 17, et 7e de ligue pour celles classées de 10 à 15.
  • Troisième tour : 58 équipes s’affrontent avec, entre autres, 5 coureurs de coupes nationales pour les associations de la 14e à la 18e, 9 équipes issues des premières qualifications, et un ensemble de trophées remportés par d’autres équipes via le classement de leur ligue.
  • Tour de barrage ou Play-off : 44 équipes, dont 29 vainqueurs du troisième tour, se disputent le ticket pour la phase de groupes.
  • Phase de groupes : 48 équipes, englobant 13 coureurs de coupes nationales pour les associations de la 1ere à la 13e, l’équipe classée 4e de l’association 4, ainsi que 22 vainqueurs des tours de barrage et 10 équipes transférées de la Ligue des Champions.
  • Phase à élimination directe : elle se compose de 32 équipes qui se battent, certaines ayant obtenu une seconde chance en venant d’un troisième de groupe dans la Ligue des Champions.

Un parcours semé d’embûches où chaque étape est une lutte acharnée pour la survie!

8. La redistribution des places en cas de doublon

En football, les coïncidences sont fréquentes ! Quand une équipe se qualifie par deux méthodes (par exemple, en remportant la coupe nationale et en obtenant une place via le classement de la ligue), la place vacante est redistribuée selon des règles précises :

  • Si les vainqueurs de la coupe nationale se qualifient déjà pour la Ligue des Champions, leur place dans l’Europa League est libérée et la meilleure équipe de championnat non qualifiée se voit offrir ce précieux sésame.
  • Si le même vainqueur se qualifie également via sa position en championnat, le poste se déplace vers l’équipe suivante non qualifiée.
  • Pour les associations où un poste est réservé aux vainqueurs de la Ligue Cup, ils prennent automatiquement leur place en Europa League, et si nécessaire, le vide est comblé par l’équipe la mieux classée qui n’a pas encore accédé à une compétition européenne.
  • Enfin, pour le Fair Play, la place est attribuée à l’équipe la mieux classée dans le tableau du Fair Play national qui n’a pas encore fait le saut vers les compétitions européennes.

Les rouages administratifs et techniques de l’UEFA, c’est un peu comme un match bien réglé, quand tout s’enchaîne parfaitement, même dans l’ombre des projecteurs.

9. Les curiosités et particularités des équipes participantes

Le tournoi 2015–16 nous a également fait découvrir quelques perles rares. Deux équipes, en particulier, évoluaient dans un championnat inférieur à la première division nationale :

  • Les Go Ahead Eagles, évoluant en deuxième division, ont participé, prouvant que la passion du football n’est pas seulement réservée aux clubs de haut niveau.
  • De même, l’équipe UCD, également issue de la deuxième division, a pris part à cette compétition, apportant ainsi une dimension inattendue et exaltante au tournoi.

Ces cas montrent bien que dans le monde du football, les surprises sont toujours au rendez-vous et que tout le monde peut rêver de grandes victoires, même en dehors du devant de la scène nationale.

10. Les spécificités des promotions et ajustements pour certaines associations

Certains détails méritaient une attention particulière, notamment pour quelques associations spécifiques :

  • Les vainqueurs de coupe de l’association 13 (la Suisse) sont promus directement du troisième tour de qualification à la phase de groupes.
  • Les vainqueurs de coupe de l’association 18 (Chypre) passent directement du deuxième tour au troisième tour.
  • Pour les associations 24 (Suède) et 25 (Bulgarie), les vainqueurs de coupe sont promus du premier tour au deuxième tour de qualification.

Ces ajustements, savamment pensés, témoignent de la volonté de l’UEFA de maintenir l’équilibre compétitif entre clubs de divers horizons et de garantir que chaque équipe, quelle que soit sa provenance, se voit offrir une chance équitable de briller sur la scène européenne.

11. L’intégration des équipes éliminées de la Ligue des Champions

Un autre élément clé de cette saison réside dans l’inclusion d’équipes majeures issues de la Ligue des Champions. Un total de 33 équipes, éliminées en cours de route dans le prestigieux tournoi des champions, ont intégré l’Europa League, renforçant ainsi la qualité et l’intensité des matchs à chaque tour. Cela a permis à des équipes puissantes, pourtant déçues en Ligue des Champions, de retrouver le chemin d’un parcours européen qui se veut tout aussi mythique.

12. Un tournoi aux ramifications techniques et passionnées

Le cheminement du tournoi, conçu avec précision et passion, inclut des libellés détaillés pour chaque équipe dans la compétition. Les abréviations telles que TH (titulaires), CW (vainqueurs de coupe), LC (vainqueurs de la League Cup), PW (vainqueurs de play-off de fin de saison), et FP (Fair Play) illustrent ce système finement huilé. Avec aussi les équipes transférées de la Ligue des Champions (CL) ou celles arrivant en perdants de barrage (PO ou Q3), chaque acronyme recèle une histoire, une bataille pour le droit de représenter son association sur la grande scène européenne.

On retrouve ainsi, dans chaque tirage et chaque match, une part de science tactique mêlée à l’imprévisibilité du destin, le tout relevé d’une touche de génie dans l’organisation des compétitions européennes.

Toute l'Info Foot en Direct

Soyez le premier informé des transferts, résultats et analyses avec notre newsletter quotidienne gratuite. Désabonnement facile en un clic.