1. Le contexte historique grandiose de la compétition
Ah, la 2012–13 UEFA Champions League, une édition mythique qui marque la 58ème saison du tournoi phare d’Europe, et la 21ème depuis la transformation en Champions League ! Imaginez un tournoi mêlant tradition, modernité et passion pure du ballon rond, où chaque match résonne comme un écho de l’histoire du football. Le coup de théâtre ? La finale se jouait à Wembley, ce temple du football à Londres, en hommage aux 150 ans de l’Association anglaise de football, la plus ancienne du monde. Une ambiance électrique s’emparait du stade, déjà empreint de souvenirs en accueillant son septième final depuis toujours.
2. La finale historique : Un duel tout en intensité allemande
La finale, mes amis, c’était du grand art ! Deux géants de la Bundesliga s’affrontaient pour la suprématie allemande : le Bayern Munich et le Borussia Dortmund. Bayern, qui avait été finaliste la saison précédente, renversait le scénario en battant Dortmund 2–1, raflant ainsi leur cinquième titre en Champions League. C’était la toute première finale entièrement allemande et, pour ceux qui aiment l’histoire, la quatrième finale mettant en scène deux équipes issues de la même association. Une soirée de pure tension et d’émotions fortes qui a captivé le monde entier.
3. Un calendrier effréné, rythmé par la passion
Du coup d’envoi de la qualification le 3 juillet 2012 jusqu’à la cérémonie de clôture le 25 mai 2013, le calendrier de cette édition était un véritable marathon. La phase de qualification s’est étalée du 3 juillet au 29 août 2012, tandis que la compétition proprement dite s’est déroulée du 18 septembre 2012 jusqu’à la grande finale de mai. Chaque étape, chaque match était une nouvelle page d’histoire écrite sous le regard passionné des supporters.
4. Une répartition unique : 76 équipes issues de 52 associations
Un autre aspect à retenir, c’est la diversité du tournoi. Avec 76 équipes inscrites issues de 52 associations différentes (sauf le cas de Liechtenstein qui n’organise pas de championnat), le tournoi offrait une palette de talents et de styles variés. Les règles de répartition étaient claires :
- Associations 1 à 3 : 4 équipes qualifiées
- Associations 4 à 6 : 3 équipes chacune
- Associations 7 à 15 : 2 équipes par association
- Associations 16 à 53 (sauf Liechtenstein) : 1 équipe
5. Le cas exceptionnel de Chelsea et Tottenham
C’est une petite histoire qui démontre bien comment le destin peut faire des siennes ! Chelsea, champions en titre, n’ayant pas réussi à se qualifier via leur championnat (terminant sixième en Premier League), ont conservé leur place de titulaires. Mais ce privilège a coûté cher à Tottenham Hotspur, qui, finissant quatrième, s’est vu refilé la place en Europa League. Une situation inédite qui a chamboulé les pronostics et permis à Chelsea de réécrire une page unique de l’histoire européenne, gagnant plus tard la finale de l’Europa League en gardant le rôle de détentrice du trophée de la Champions League.
6. L’organisation minutieuse des tours de qualification
Le parcours vers la gloire commence dès le premier tour ! Les équipes étaient réparties en têtes de série et non-têtes de série selon leurs coefficients de club UEFA de 2012. Voici comment s’est déroulé le chemin :
- Première phase qualificative : 6 champions d’associations classées 48 à 53 s’affrontaient en matches aller-retour.
- Deuxième phase : 31 champions des associations classées 16 à 47 et 3 vainqueurs du tour précédent se disputaient leur place.
- Troisième phase : On introduit les champions et les non-champions qualifiés comme runners-up de certaines associations, ajoutant ainsi encore plus de suspense.
7. Une progression rythmée par des ajustements stratégiques
Le système n’était pas figé ! Des promotions spécifiques avaient lieu, comme la relégation de la troisième place d’associations et les ajustements pour le cas particulier de Tottenham. Ce ballet complexe entre champions et non-champions assurait que chaque match avait son importance, chaque victoire rapprochant l’équipe du Graal : la victoire en Champions League.
8. Les coefficients UEFA : Le baromètre des associations
Le classement des associations, basé sur les performances européennes de 2006–07 à 2010–11, fixait la donne. Ces coefficients définissaient le nombre de places attribuées à chaque fédération, avec des chiffres précis qui témoignaient du niveau et de la constance dans le football européen. Une véritable mesure de la puissance footballistique de chaque pays, inscrite dans une logique de mérite et de compétition acharnée.
9. Le suspense des confrontations aller-retour
Chaque match qualifiant se jouait en aller-retour, apportant son lot de rebondissements. Les équipes devaient faire preuve d’audace et de rigueur, sachant qu’un match nul pouvait se transformer en désastre ou en exploit héroïque. Les tirages, organisés à Nyon, ajoutaient une dimension de mystère et de surprise, incapables de prédire l’inattendu.
10. Des dates clés qui marquent l’histoire
Enfin, chaque phase avait ses dates décisives : depuis le tirage du premier tour le 25 juin 2012, les matchs intenses des phases qualificatives scriptés sur le calendrier, jusqu’aux confrontations nerveuses du Round of 16 en décembre et janvier, puis les quarts, demi-finales et la grande finale le 25 mai 2013. Chaque échéance apportait son lot d’émotions, créant un véritable festival de football, à la hauteur de la passion des supporters du monde entier.