1. Un contexte inoubliable pour la finale de 2020
Quelle aventure ce fut ! La finale de la Ligue des Champions UEFA 2020 fut le couronnement de la saison 2019–20, la 65e édition du tournoi européen majeur. Le match a réuni des équipes d’exception, et c’était l’aboutissement d’un parcours semé d’embûches, marqué par la pandémie de COVID-19. Initialement prévue le 30 mai 2020 à Istanbul, la finale a été déplacée pour se dérouler le 23 août 2020. Un changement de programme qui a ajouté du piment et de l’imprévu dans la fresque du football mondial.
2. Le cadre mythique de l’Estádio da Luz à Lisbonne
Imaginez, mes amis, l’Estádio da Luz à Lisbonne ! Ce stade, officiellement nommé Estádio do Sport Lisboa e Benfica, a accueilli cet événement historique dans des conditions inédites. C’était la deuxième fois que ce temple du football accueillait une finale de la Ligue des Champions, la première ayant eu lieu en 2014, quand le Real Madrid venait d’arracher son dixième titre en battant l’Atlético Madrid 4–1. Un lieu chargé d’histoire et d’émotion, qui a vibré sous l’effervescence des supporters, même si, cette fois-ci, les tribunes étaient vides à cause des restrictions sanitaires.
3. La rencontre épique entre le PSG et le Bayern Munich
C’était le choc des titans ! D’un côté, le Paris Saint-Germain, en quête de sa toute première finale de Ligue des Champions, et de l’autre, le Bayern Munich, fort de son expérience et revenu à la finale depuis 2013. Le duel opposait un club français ambitieux à une équipe allemande qui ne manquait pas de pedigree européen. Pour le PSG, c’était leur premier rendez-vous avec l’histoire au plus haut niveau, après avoir disputé 110 matches en compétitions européennes avant de franchir le cap de la finale, déléguant ainsi le record détenu par Arsenal pour un debutant en finale.
4. Un match joué dans des conditions particulières
La météo a joué son petit rôle dans cette rencontre pleine de passion. Avec une température de 25 °C (77 °F) et une humidité de 53 %, les conditions étaient parfaites pour un match intense, malgré l’absence du public dans les gradins pour des raisons de sécurité sanitaire. Un cadre atypique qui a néanmoins permis aux joueurs de se surpasser sur le terrain.
5. Un arbitrage remarquable assurée par Daniele Orsato
L’arbitrage, cette science difficile, a été dirigé par Daniele Orsato, originaire d’Italie, qui a su garder le contrôle d’un match où la tension était à son comble. Son rôle fut décisif pour garantir la fluidité du jeu, malgré l’intensité du duel entre deux équipes aux ambitions multiples. Chaque décision de l’arbitre contribuait à sculpter la finalité de ce face-à-face historique.
6. Le moment magique : le but de Kingsley Coman
Il fut l’instant de gloire qui a illuminé la soirée pour les Bavarois ! À la 59e minute, Kingsley Coman, ancien joueur du PSG, marque l’unique but du match grâce à une frappe décisive, magnifiquement orchestrée par l’assistance de Joshua Kimmich. Une action qui a fait vibrer les cœurs des supporters de Bayern, propulsant leur équipe vers son sixième titre en Ligue des Champions. Kimmich, par sa performance exceptionnelle, fut élu homme du match, confirmant ainsi son statut d’acteur clé dans la réussite allemande.
7. L’exploit de Bayern : Un record parfait et une course aux sextuplés
Quelle soirée historique pour le Bayern Munich ! En remportant la finale 1–0, ils ont non seulement décroché leur sixième titre européen, mais ont aussi réalisé un exploit incroyable en devenant la première équipe à obtenir un record de victoire à 100 % dans toute une compétition. Leur parcours fut jalonné par une série impressionnante de 20 matchs consécutifs sans défaite, avec 28 victoires et un match nul en 2020, offrant aux fans allemands des moments de pur bonheur.
Mais l’aventure ne s’arrêtait pas là : cette victoire leur a également ouvert la voie vers la Supercoupe de l’UEFA 2020, où ils affrontent le vainqueur de l’Europa League, Séville, ainsi que la Coupe du Monde des Clubs FIFA au Qatar. Finalement, en remportant ces deux trophées, Bayern a complété une sextuple historique en une seule année, ajoutant ainsi une étoile supplémentaire à leur constellation déjà brillante.
8. Des statistiques et des records qui font tourner la tête
Le match regorge de chiffres et de records renversants ! Bayern avait inscrit 42 buts en seulement 10 matches avant la finale, se classant juste derrière le record de Barcelone (45 buts en 16 rencontres durant la saison 1999–2000). De plus, la performance collective de l’équipe allemande fut spectaculaire avec un ratio de buts par match jamais vu auparavant : 4.2 buts par match après leur demi-finale.
En outre, leur attaquant vedette, Robert Lewandowski, avait déjà marqué 15 buts en 9 matches, se plaçant ainsi dans la course pour battre les records historiques des buteurs en Ligue des Champions. Lewandowski partageait également avec Serge Gnabry le record du duo le plus prolifique dans une même saison, cumulant 24 buts, un exploit qui surpasse même celui de Ronaldo et Gareth Bale en 2013–14.
9. Le parcours surprenant et historique du PSG
Le Paris Saint-Germain faisait son entrée dans le cercle très fermé des clubs ayant disputé une finale de Ligue des Champions. Malgré un parcours historique exceptionnel marqué par deux finales consécutives de la Coupe des Coupes dans les années 90 (une victoire en 1996 et une défaite en 1997), le PSG se retrouvait une nouvelle fois face à un dilemme majeur, celui de devenir le premier club français à réaliser un triplé continental. En remportant la Ligue 1 (attribuée sur la base d’un ratio de points per game du fait de la pandémie en France) et la Coupe de France, et en ayant déjà engrangé la Coupe de la Ligue et le Trophée des Champions, PSG espérait inscrire son nom au panthéon européen.
Malheureusement pour eux, malgré une performance vaillante et un parcours solide dans le tournoi, le destin n’était pas de leur côté lors de cette confrontation décisive contre Bayern, un adversaire redoutable et implacable sur tous les fronts.
10. Un duel historique entre la France et l’Allemagne
Le face-à-face entre le PSG et le Bayern Munich n’était pas une rencontre anodine. C’était la neuvième confrontation entre clubs français et allemands en compétition européenne, et le courant historique penchait souvent du côté des équipes germaniques. Sur les sept précédentes confrontations, le PSG avait remporté cinq victoires, tandis que le Bayern en comptait trois. Toutefois, lors de cette finale, l’issue fut résolument favorable aux Bavarois, ce qui confirmait une fois de plus la suprématie allemande dans ce duel transfrontalier.
Rappelons-nous que c’était seulement la deuxième finale européenne à opposer un club français à une équipe allemande, la première remontant à 1976, avec une confrontation entre le Bayern Munich et Saint-Étienne. Une rivalité nourrie de passions et de souvenirs qui a encore une fois captivé les amateurs de football à travers l’Europe.
11. Le rôle unique du format « final-eight » et ses innovations
Enfin, n’oublions pas l’aspect innovant du format qui a permis de jouer la finale de cette édition. Pour faire face aux restrictions imposées par la pandémie de COVID-19, l’UEFA a décidé d’organiser un tournoi « final-eight » composé de matchs à élimination directe, disputés dans deux stades de Lisbonne. Ce format inédit a non seulement permis de sécuriser les rencontres, mais a également introduit des changements historiques dans la façon dont une finale de la Ligue des Champions se déroulait. Jamais auparavant une finale n’avait été jouée un dimanche, et c’était la première fois depuis 2009 qu’elle ne se tenait pas le samedi. Un véritable bouleversement des habitudes qui, malgré tout, a su apporter son lot d’excitation et de rebondissements.
Dans cette soirée mémorable, chaque détail se conjugue dans une fresque épique : le décor, les équipes, les records et les décisions arbitrales se mêlent pour offrir aux spectateurs du monde entier une expérience aussi riche qu’inoubliable. Les exploits du Bayern Munich et les espoirs audacieux du PSG resteront à jamais gravés dans la mémoire du football européen.
